Édition du jeudi 3 janvier 2013
La Réunion en alerte rouge, les maires « totalement mobilisés »
La Réunion est placée depuis ce matin 10 h (heure locale, soit 7h en métropole) en alerte rouge à cause du cyclone Dumile qui passe à moins de 100 km de ses côtes. Vents pouvant atteindre les 130 km/h sur le littoral, voire près de 180 km/h sur les hauteurs, vagues de 6 à 10 m, pluies torrentielles, frappent le département depuis l’aube. Le préfet Jean-Luc Marx fait état ce matin d’un « risque permanent » pendant 24 heures, et ses services ont décrété une interdiction absolue pour les habitants de sortir de chez eux « pour quelque raison que ce soit ». Toute activité est donc à l’arrêt sur l’île, les aéroports et ports sont fermés – tout comme les entreprises, écoles, crèches, etc.
Joints ce matin par Maire info, l'Association départementale des maires et le maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, font état d’une situation « préoccupante, mais sous contrôle ». « Nous sommes en pleine alerte rouge, explique Gilbert Annette, ce qui signifie que seuls les pompiers et la police peuvent circuler. Il y a déjà 30 000 foyers qui sont privés d’électricité, et les premiers dégâts – arbres, clôtures – sont déjà visibles. C’est évidemment une situation très préoccupante, même si les Réunionnais sont habitués à ces phénomènes. Le dernier cyclone que nous avons subi remonte à six ans, et nous venons tout juste de terminer de reconstruire certaines infrastructures. » A 12h00, heure de Paris, le nombre de foyers sans électricité était déjà passé à presque 100 000.
La préfecture coordonne l’ensemble des opérations, et le plan ORSEC a été organisé en étroite collaboration entre les services de la préfecture et les maires, « totalement mobilisés », explique Aldo Miquel, directeur de l'Association départementale. « Par chance, un exercice en grandeur réelle a été organisé il y a quelques mois, qui est bien utile aujourd'hui. »
Reste un certain nombre de craintes : « Bien que les habitants soient prévenus depuis plusieurs jours, explique Gilbert Annette, il reste quelques imprudents qui sortent, et qui peuvent se faire surprendre sur des routes inondées par exemple. À Saint-Denis, la police municipale patrouille pour rappeler à l’ordre les inconscients. » Les 24 communes de l’île ont ouvert des centres d’hébergement, « qui commencent déjà à accueillir des sinistrés », précise Gilbert Annette, notamment un centre pour les SDF et un autre pour les patients sous dialyse.
Dans une situation « déjà difficile, vu le contexte de crise », ce cyclone est évidemment une situation particulièrement pénible pour le département. Une fois passées les 24 heures de gestion de l’urgence, viendra le temps du bilan matériel et humain.
À tous ses collègues maires de la Réunion, Gilbert Annette adresse ses encouragements : « Bon courage et vigilance à tous ! ».
Joints ce matin par Maire info, l'Association départementale des maires et le maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, font état d’une situation « préoccupante, mais sous contrôle ». « Nous sommes en pleine alerte rouge, explique Gilbert Annette, ce qui signifie que seuls les pompiers et la police peuvent circuler. Il y a déjà 30 000 foyers qui sont privés d’électricité, et les premiers dégâts – arbres, clôtures – sont déjà visibles. C’est évidemment une situation très préoccupante, même si les Réunionnais sont habitués à ces phénomènes. Le dernier cyclone que nous avons subi remonte à six ans, et nous venons tout juste de terminer de reconstruire certaines infrastructures. » A 12h00, heure de Paris, le nombre de foyers sans électricité était déjà passé à presque 100 000.
La préfecture coordonne l’ensemble des opérations, et le plan ORSEC a été organisé en étroite collaboration entre les services de la préfecture et les maires, « totalement mobilisés », explique Aldo Miquel, directeur de l'Association départementale. « Par chance, un exercice en grandeur réelle a été organisé il y a quelques mois, qui est bien utile aujourd'hui. »
Reste un certain nombre de craintes : « Bien que les habitants soient prévenus depuis plusieurs jours, explique Gilbert Annette, il reste quelques imprudents qui sortent, et qui peuvent se faire surprendre sur des routes inondées par exemple. À Saint-Denis, la police municipale patrouille pour rappeler à l’ordre les inconscients. » Les 24 communes de l’île ont ouvert des centres d’hébergement, « qui commencent déjà à accueillir des sinistrés », précise Gilbert Annette, notamment un centre pour les SDF et un autre pour les patients sous dialyse.
Dans une situation « déjà difficile, vu le contexte de crise », ce cyclone est évidemment une situation particulièrement pénible pour le département. Une fois passées les 24 heures de gestion de l’urgence, viendra le temps du bilan matériel et humain.
À tous ses collègues maires de la Réunion, Gilbert Annette adresse ses encouragements : « Bon courage et vigilance à tous ! ».
F.L.
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